Quand on entre dans l’appartement XVIII°, on est cueilli par la sonorité apaisante de la viole de gambe. Les partitions de Marin Marin, mises en musique par Jordi Savall, ne dénotent pas dans cet intérieur où un riche et savant désordre le mêle au chic du mobilier ancien.
Nimbus, le chien, vient calmement saluer la visiteuse que je suis.
C. m’offre un thé – thé blanc aux fleurs exquises, parfumé sans être trop sucré. Tandis que l’eau chauffe dans la cuisine, je laisse mes doigts glisser sur le velours de la chaise, et mon regard s’égare derrière le voile blanc des rideaux. Le ciel sombre rappelle que l’orage menace.